Qui êtes-vous ?

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Je suis un pauvre garçon perdu dans un tourbillon d'influences, noyé dans un bac de post-punk crasseux et de hard-rock clouté, habillé comme son père, et sa mère à la fois. Je suis un tambourineur, je suis fait d'Acid jean, de cuir et de grosse maille de laine. Je suis un anti-homophobe de nature, j'aime les hommes depuis la naissance. Et les femmes quand elles le veulent bien. Je suis tourné vers le passé, je suis encrassé de nicotine et autres fumées. Je suis un Poulet !

vendredi 7 janvier 2011

Bomber 90's



Le Bomber de l'aviation.

Une valeur sûre, chaude et stylistiquement facile à vivre. Une envellope vestimentaire qui donne de l'assurance, mis dans la peau d'un agent de sécurité à un concert de Nirvana. La forme surdimensionnée, la matière duveteuse et douce en font un alliée de choix pour les jours venteux et pluvieux.

mardi 21 septembre 2010

Perfecto.





Le PERFECTO.

A l'origine crée pour la sécurité des motards avec sa fermeture asymétrique renforçant l'épaisseur de cuir au niveau du torax, le perfecto a infiltré le monde musical et vestimentaire et ce jusqu'à nos jours.
Très vite, les rockeurs des 50's et 60's en ont fait leur emblème de masculinité et d'appartenance à la naissante vague de musique. Le Rockabilly porte le Perfecto avec pantalon à pinces, Bottines et Tee blanc. Travolta s'approprie le Perf', c'est le blouson des mecs cools et virils. Les Punks impies des 80's le reprennent, le cloutent, le pin's à outrance pour en faire un symbole rebelle et trash, l'associant aux célèbres Doc Martens. Avec le Perfecto, ils s'imposent avec violence dans le paysage musical européen et américain. Puis le grunge des 90's le fait disparaître peu à peu, le laissant aux irréductibles hardeurs aux cheveux longs et autres Gun's and Roses. Le Perfecto est alors à cette époque usé, le cuir est vieilli par la rage des concerts, de la drogue et des escapades en motos. Petit à petit le Perf' perd sa notoriété, suivant l'évolution de la scène musicale qui s'assagit et se dégrade.

La fin des années 2000 le voit enfin réapparaître, mais dans une version relativement dépouillé de sa connotation forte, plus soft. Il se mue en jean, en daim, en coton, dans des tons camel, bruns et même blanc. Il se féminise et se porte plus près du corps. Exit les épaules larges, les franges ou autre marques de son passé furieux. Le Perfecto se change en marque classieuse de style. Il se porte aussi à outrance et sans esprit, subissant le même sort que la marinière, ce qui pourrait le décrédibiliser.

Mais le Perfecto n'a pas dit son dernier mot !

samedi 4 septembre 2010





Se démarquer. Décision difficile.Difficile à prendre, à vivre et à assumer. Mais aussi une fierté personnelle, un travail sur soi et des myriades de questions sournoises et tordues. Les complexes ressurgissent, les critiques sont nombreuses. Mais le salaire des ces efforts sont fructueux au fur et à mesure que la marginalisation s'effectue.

vendredi 3 septembre 2010





Une ambiance Facultés au début des 90's. Des verres à montures écaillées. De la maille Jacquart. Du jean usé par toutes ses anciennes vies. L'authenticité, les belles matières. Les Chuck Taylor insolentes, pourries, un soupçon d'esprit juvénile.

Simplicté






Pieds nus dans du cuir .. La peau au contact de la matière, un retour au source. Les couleurs du temps, les couleurs de la végétations et de la terre. L'exact simplicité des proportions. Une composition figée, presque morte ..

vendredi 18 juin 2010










Influences.
90's : Décennie, blazée et déçue de l'euphorie multicolore des 80's. Dégouté de l'extravagance des fringues glam' cloutées et des "Disco pants" fushia lamés. Génération intermédiaire, en décalage avec la vague des enfants pourris gâtés des 60's, nourris au cuir et aux Beatles., eux même rejetons de la vague Baby-Boom post- Seconde tuerie Mondiale. On revient alors à la simplicité, on revient aux belles matières, on arrête de s'apprêter, on s'habille avec spontaneité. On aime les choses un peu moins propres, on oublie les coupes lisses et on laisse nos cheveux livrés à la nature. C'est la décennie du "j'men fout un peu", du "jme lève, jm'habille, un café et tout va mal". Un pèle-mêle gigantesque, ou l'on pioche au hasard. C'est le début de la fainéantise, du ringard et de l'ethnisme.




C'est dur, c'est dur. De se faire une place parmi les autres, les personnes que vous admirez. On tente de s'approprier leurs influences, leurs manières de faire pour ne pas tomber à côté de la plaque, et on se lance, mais ça ne marche pas comme eux, et l'on ne sait pas vraiment pourquoi. A la conquête de Lookbook, je me suis lancé, mais le jeu est plus difficile que je croyais. La patience, la patience, c'est bien joli, mais la patience c'est ennuyant à la longue. Alors comment faire ? On peut carrément faire du plagiat, copier pour plaire, donner ce qu'ils ont envie. Ou bien partir tout seul, d'un côté, sans repère, et attendre que cela devienne cool. Et bien vu. ou bien se morfondre en se disant que ce monde n'est pas pour soi, que l'on n'est pas à la hauteur..
Quelle génération quand même ! Quelle génération ou les individus sont constamment dans une disposition de jugement., et ceux sans sans rendre compte et sans attention négative. On se regarde dans la glace, sans se regarder en face. Je pense être l'une de ces victimes, pris au piège de sa propre obsession. Le style est devenu un combat psychologique. Qui peut faire mal parfois.